à Toi,
Fugitive Jeune Femme, qui
Tel l’éphémère, se prit
Dans les toiles de la vie...

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Ephémère envie
Inassouvie,
Mais qu’est-elle devenue ?
Que sommes-nous donc devenus ?

Nous,
Ces enfants insouciants,
Qui ne rêvaient que de rires
Et de notes gaies en noir et blanc.

Nous,
Qui vivions ce précieux instant,
Pourquoi n’avons nous pas droit à
L’amour au présent ?

Et cette solitude
Vieille habitude,
Qui refuse l’évidence.

Et ce feu qui nous révèle
Cette amère étincelle,
Provoque cette danse.

Pourquoi
Avons-nous peur ?
Oui, pourquoi
Refuser le bonheur ?

Finissons donc notre histoire,
Et arrêtons de croire,
à ces belles chimères,
Rendons donc aux nuages,
Leur coté éphémère,
Et restons bien sages,
Dans nos vies sans soleil,
Sans pluie et sans arc-en-ciel.

La vie est bien trop éphémère
Pour ne pas la vivre pleinement.
Elle est aussi bien trop capricieuse
Pour ne pas croire aux chimères.
Mais pourtant elle sait être si merveilleuse
Quand on la vit à deux, vraiment.