Nous courons tous après une utopie qui nous afflige et nous tue.

Nous mourrons d’envie d’oublier tout ce qui nous entoure à la faveur de ce qui nous fait rêver.

Ainsi, c’est avec brio que nous nous adonnons à la morosité sans penser que cela nous fait mal, très mal.

Étant en partie atteint de “surmoi”, nous vivons dans un paradoxe secret.

Nous avançons au gré de nos chimères qui nous abattront tôt au tard.

Nous nous rendons bien compte de notre dévotion perpétuelle au masochisme mais nous n’essayons en aucun cas de nous en détacher.

Nous prenant continuellement des claques dans la gueule, nous devons avouer que plus rien ne nous atteint... nous avons dépassé le stade du « mais pourquoi ça m’arrive à moi ».

Tout cela pour dire que nous allons bien, merci...

P.-S.

Photo par « De Dijon » à voir ici.