La géographie (du grec ancien γεωγραφία - geographia, composé de « η γη » (hê gê) la Terre et « γραφειν » (graphein) graver) est l’étude de la planète, ses terres, ses caractéristiques, ses habitants, et ses phénomènes. Une traduction littérale serait « décrire ou à écrire sur la Terre".

La première personne à utiliser le mot « géographie » fut Eratosthène (276-194 avant J.-C.) pour un ouvrage aujourd’hui perdu...
Pour les Grecs, c’est la description rationnelle de la Terre. Il s’agit d’une science qui répond à une curiosité nouvelle, et qui va déterminer la géopolitique en définissant les territoires à conquérir et à tenir.

Longtemps les géographes se sont donc posé quatre questions majeures lorsqu’ils regardaient la Terre, s’inscrivant en cela dans une démarche descriptive et analytique :

    • Qui ? : Les individus et les sociétés produisent leur espace avec leurs valeurs, leurs modes de vie.
    • Quoi ? : L’impact de ces hommes, qu’il soit économique, social, ou environnemental, produit de leurs institutions, de la recherche, des techniques, des échanges ou encore de l’exploitation des ressources naturelles.
    • Où ? : Le lieu de ces activités humaines ; plus généralement la raison des localisations.
    • Quand ? : La période historique où les individus ou les sociétés produisent des espaces qui s’ajoutent ou concurrencent les précédents.

La géographie a beaucoup changé depuis le début du XXe siècle, et à présent, c’est la science qui étudie avant tout les dimensions spatiales du social : elle analyse donc la manière dont les sociétés jouent de l’espace pour s’organiser et se structurer.
C’est une discipline englobante qui cherche avant tout à mieux comprendre notre planète et toutes ses complexités humaines et naturelles, non seulement où les objets sont, mais comment ils ont changé et viennent à l’être. Longtemps les géographes ont perçu leur discipline comme une discipline carrefour, véritable pont entre les sciences humaines et les sciences physiques.

Une division de la géographie en quatre branches principales s’est imposée à l’usage :

  • La géographie physique
    La géographie physique a pour objet principal le milieu. C’est la branche de la géographie qui a dominé la discipline jusque dans les années 1950-1960. C’est surtout la géomorphologie structurale qui dominait la géographie physique et par ce biais l’ensemble de la discilipline, confinant parfois la géographie à un géologisme simplificateur.
    La géographie physique a alors donné une vision caricaturale de la discipline (longueur de fleuve, altitude, débit, hauteur de précipitations).
  • La géographie humaine
    La géographie humaine est l’étude spatiale des activités humaines à la surface du globe, donc l’étude de l’écoumène, c’est-à-dire des régions habitées par l’homme. L’analyse de géographie humaine se fait à cette époque par le prisme de densités qui montre la capacité des hommes à s’adapter à leur milieu de vie. La géographie universitaire du début XXe insiste sur le poids de l’histoire.
    Dans cette approche, l’interaction entre les hommes et la nature au moyen de leurs connaissances et de leur histoire propre conduit à distinguer les sociétés et les régions en fonction de leur genre de vie.
  • La géographie régionale
    La géographie régionale est une véritable sous-discipline idiographique, axée sur la recherche de l’unique. Un territoire de prédilection : la région.
  • La géographie mathématique
    La géographie mathématique, se concentre sur la surface de la Terre, l’étude de sa représentation mathématique et sa relation à la lune et du soleil. La géographie mathématique comprend :
    • la cartographie
    • la photogrammétrie
    • la topographie
    • la géomatique
    • et l’analyse spatiale qui recouvre un ensemble d’outils mais aussi de concepts permettant de modéliser les structures et d’analyser les dimensions spatiales de la vie en société.

Vous trouverez ci-après les définitions usuelles pour un certain nombre de termes utilisés aujourd’hui en géographie.

Pour consulter les définitions de N à Z, veuillez lire cet article.

 A de Aber à Azonal

ABER ou ABERS

  • Baie allongée, parfois ramifiée résultant de la submersion de la partie aval d’une vallée plus ou moins encaissée. Un aber (mot celtique signifiant estuaire) ou une ria (mot galicien) est une vallée de fleuve envahie par la mer. La géographie internationale utilise le mot ria, mais le mot breton aber est aussi utilisé.
    Contrairement à un fjord qui est profond et à pentes latérales raides parce qu’il a été creusé par un glacier (on parle de surcreusement glaciaire parce qu’un glacier est capable de creuser en dessous du niveau de la mer), un aber désigne la vallée non glaciaire d’un fleuve côtier ennoyée par l’élévation du niveau de la mer. Les rias ou abers sont nombreux en Bretagne.

ABÎME

  • (étymologie : sans fond)
    Excavation naturelle de grande profondeur, dont le fond est en principe invisible.
    Peut être en forme de puits (gouffre) ou d’entaille (gorge).

ABLATION

  • Dans le mécanisme de l’érosion, enlèvement de la matière. Se dit pour les pertes de volume d’un glacier, d’un névé, d’une couche de neige, d’un relief, du sol à partir de leur surface.

ACCROISSEMENT NATUREL

  • Différence exprimée en % entre le taux de natalité et le taux de mortalité. S’il est positif, la population augmente.

ACCULTURATION

  • Adoption par un groupe humain du modèle culturel du pays d’accueil, pour ce qui concerne la vie publique, tout en préservant le code culturel du pays d’origine dans la vie privée.

ADRET

  • Versant d’une montagne exposé au soleil. Par défaut, nom du versant sud.

ADVECTION

  • Mouvement horizontal de l’air déterminant l’arrivée d’une masse d’air étrangère, synonyme coulée.
    Des advections s’échappent de la masse d’air Arctique par exemple.

A.E.L.E.

  • (EFTA)
    Association européenne de Libre échange créée en 1957. Ne compte plus que 3 pays : Islande, Norvège et Suisse ; les autres sont dans l’Union Européenne.

AÉROSOLS

  • Ce sont les gouttelettes et cristaux à l’état solide de petite taille qui restent en suspension dans l’air.
    Ce sont les nuages, le brouillard, la brume.

AGER

  • Champ cultivé, gagné sur la forêt.

AGGLOMÉRATION

  • Réunion d’habitations en géographie. Définition délicate car double. Au moins 50 habitants dans des maisons séparées par moins de 200 mètres (compte non tenu des jardins, usines ou voies) constitue une population agglomérée pour L’INSEE. et situé au chef lieu d’une commune, sinon c’est un écart.
  • Une agglomération urbaine est un ensemble d’immeubles habités ou fréquentés, jointifs ou très rapprochés, se distinguant collectivement d’un environnement nettement moins dense.
    L’unité fonctionnelle la plus évidente est celle de la commune urbaine ou de tout succédané genre ZPIU ou unité urbaine.
  • C’est la notion d’agglomération qui doit être retenue dans la comparaison entre « villes » mais elle est difficile à définir en réalité.
    Pour l’INSEE, l’agglomération ou unité urbaine multicommunale est un ensemble fini de communes entières et contiguës, où se trouve un ensemble d’habitations qui présentent entre elles une continuité et comportent au moins 2000 habitants. Cela n’implique nullement une même autorité d’agglomération (communauté urbaine, district).
  • Une agglomération peut se définir sur le terrain par des critères de contiguïté plus ou moins ferme des habitations, de densité et de dépendance de l’habitat à l’égard des emplois proposés par la ville ; elle englobera certains lotissements séparés de la ville ; mais, au delà d’autres lotissements tout aussi dépendants seront considérés comme hors agglomération : la correspondance entre agglomération et unité urbaine fonctionnelle est plus difficile à établir qu’il n’y paraît. De toutes façons, une opposition de principe demeure entre la définition d’une agglomération comme forme, selon son contour, et sa définition comme ensemble fini de mailles communales, voire cantonales.
    Aussi la mesure de la population de grandes agglomérations est-elle particulièrement sujette à surenchères et dans de fortes proportions.
    Exemple de Tokyo qui compte entre 8 et 40 millions de personnes selon les limites.
    Voir aussi : aire urbaine, banlieue, conurbation, grappe, région urbaine.

AGRÉGATS

  • Résultat d’un processus d’agrégation.
  • Economique : grandeur caractéristique d’une activité obtenue par addition ensemble opérations réalisées par différents acteurs.
    Exemple : PIB / Epargne / revenu -> agrégats de comptabilité nationale.
  • Agrégat statistique : ensemble d’observations rassemblées dans une procédure de calcul par la communauté relative de leurs attributs.
  • Réunion de plusieurs unités d’observation élémentaires. Soit pour simplifier les calculs, soit pour réduire erreurs statistiques, soit obligation légale pour éviter identification d’un établissement isolé.

AGRICOLE

  • Tout ce qui a trait à la culture des champs. Par extension, ensemble des travaux visant à la production agricole ou industrie agro-alimentaire.

AGRICULTURE COMMERCIALE (OU SPÉCULATIVE)

  • Agriculture destinée à l’exportation (plantations).

AGRICULTURE VIVRIÈRE (OU DE SUBSISTANCE)

  • Agriculture destinée à la consommation locale.

AGROALIMENTAIRE

  • Filière de production industrielle qui transforme les produits agricoles en aliments.

AGROBUSINESS

  • Ensemble des activités centrées sur la production agricole et nécessitant des capitaux importants (équipements, transformation).

AGROINDUSTRIE

  • Industrie de transformation des produits agricoles bruts (céréales, fruits, ...) en denrées alimentaires (pain, jus de fruit, ...).

AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT (ADP)

  • Dons et prêts effectués par les organismes publics des pays développés vers les pays en voie de développement (PVD). Elles peuvent être liées : le pays receveur peut faire bénéficier le pays donateur des dépenses qu’il effectue.

AIRE URBAINE

  • Espace tributaire d’une ville, synonyme approximatif d’arrière-pays, tombée, ressort, rayon, aire d’influence (à éviter), aire de chalandise, aire d’attraction.
  • Aux USA, l’aire métropolitaine ou SMSA (Standard Metropolitan Statistical Area) est une unité spatiale officiellement délimitée qui définit l’agglomération au sens large un peu comme la ZPIU (Zone de Peuplement Industriel et Urbain) en France.

ALBÉDO

  • Albédo = blancheur en anglo-latin
    Pourcentage d’énergie solaire réfléchie sur une surface par rapport aux rayons incidents. Il est plus ou moins variable et d’abord en fonction de la couleur de la surface considérée.
    Le blanc réfléchit tous les rayons incidents d’où le rôle protecteur de la neige blanche recouvrant un glacier, alors que les dépôts de poussière plus foncés accélèrent la fusion : la forêt, l’océan ont de faibles albédos, la neige, le sol nu, le roc ont de forts albédo.

ALÉA

  • Phénomène qui engendre une menace potentielle pour les personnes et les biens, l’aléa est le facteur physique à l’origine du risque.

A.L.E.A

  • Aire de libre échange de l’ASEAN : Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Papouasie-Nouvelle Guinée, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam.

ALENA

  • Association de libre échange Nord américaine : Mexique, USA, Canada créée en 1992.

ALIZÉS

  • Les alizés sont des vents d’est qui soufflent des basses pressions subtropicales vers les basses pressions équatoriales.
    Les alizés de l’hémisphère Nord (du Nord-est) et ceux de l’hémisphère Sud (du Sud-est) rentrent en contact par la convergence intertropicale (CIT).
    L’harmattan est l’alizé continental du Sahara méridional.

ALPHABÉTISATION

  • En taux, pourcentage de personnes qui savent lire, écrire et compter dans une population.

ALTITUDE

  • Elévation verticale d’un point au dessus du niveau de la mer

AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

  • Politique volontariste de mise en valeur d’un territoire.

ANTICLINAL

  • Un pli de terrain dont la flèche est vers le haut. Il peut être droit, pincé, couché, déjeté.
    Catégorie géologique d’intérêt modéré en géographie sous sa forme de mont ou sa négation en combe mais est un réservoir de pétrole, de gaz ou d’eau chaude.

ANTICYCLONE

  • Les aires de haute pression (Pression > 1015 mbar) sont des anticyclones. Ce sont des centres de divergence des vents : divergence anticyclonale qui correspondent à des régions de subsidence de l’air.
    Les aires de basses pressions sont appelées dépressions ou dépressions cycloniques.

ANTHROPISATION

  • Transformation d’un milieu par l’action humaine.

APEC

  • Conférence ministérielle sur la coopération économique en Asie Pacifique : Australie, Brunei, Chili, Chine, Corée du Sud, Nouvelle-Zélande, Indonésie, Japon, Malaisie, Papouasie-Nouvelle Guinée, Philippines, Taïwan, Thaïlande, Singapour.

APHÉLIE

  • Point de l’orbite d’une planète le plus éloigné du soleil (contraire de périhélie).

APOGÉE

  • Distance maximale d’un corps céleste à la terre dans son orbite.

ARRIÈRE PAYS ou HINTERLAND

  • Zone d’influence terrestre d’un port relié à lui par un réseau de transport.

ARTEFACTS

  • Contient l’idée d’artificiel, s’oppose au naturel : les immeubles, les voies de communication, les champs cultivés, les aménagements divers.

ASCENDANCE CONVECTIVE

  • L’air chaud moins dense a tendance à s’élever, c’est le phénomène de la convection thermique qui se traduit par l’ascendance de l’air. On parle d’ascendance convective.
    Inversement, la subsidence est le mouvement descendant de l’air : au dessus des surfaces froide, l’air est subsident.

ASEAN

  • Association des nations du Sud Est asiatique créée en 1967 : Indonésie, Malaisie, Brunei, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam. Ces pays ont créé ensuite en 1992 une zone de libre échange : AFTA.

ASSIMILATION

  • Processus par lequel des étrangers se fondent dans la société d’accueil et perdent leur particularisme.

ASTHÉNOSPHÈRE

  • Couche entre la Lithosphère et le noyau , épaisse d’environ 2900 km, formée de matériaux plastiques (roches fluides en partie en fusion) et animée par des courants de convection thermique.

ATMOSPHÈRE

  • L’air qui entoure la terre et qui est le milieu de vie naturel de l’humanité.
    Outre une proportion très variable de vapeur d’eau, l’atmosphère contient quatre parts d’azote pour une d’oxygène et des traces de nombreux autres gaz, argon et gaz carbonique en tête.
    On la divise en différentes strates de la troposphère à l’exosphère :
Cosmos
L’exosphère commence avec l’exobase, qui est aussi connu comme le « niveau critique », vers 500–1 000 km et s’étire jusqu’à 10 000 km d’altitude. Elle contient des particules circulant librement et qui migrent ou proviennent de la magnétosphère ou du vent solaire.
L’ionosphère, la partie de l’atmosphère ionisée par les radiations solaires, s’étire de 50 à 1 000 km et chevauche à la fois la thermosphère et l’exosphère. Elle joue un rôle important dans l’électricité atmosphérique et forme le bord intérieur de la magnétosphère. À cause de ses particules chargées, elle a une importance pratique car elle influence, par exemple, la propagation des ondes radio sur la Terre. Elle est responsable des aurores boréales.
La thermopause est la limite supérieure de la thermosphère. Elle varie entre 500 et 1 000 km d’altitude.
La thermosphère est la couche atmosphérique commençant vers 80–85 km et allant jusqu’à 640 km d’altitude, la température y augmente avec l’altitude. Bien que la température puisse atteindre les 1 500 °C, un individu ne la ressentirait pas à cause de la très faible pression. La station spatiale internationale orbite dans cette couche, entre 320 et 380 km d’altitude.
La température minimale se rencontre à la mésopause, frontière entre la mésosphère et la thermosphère. C’est le lieu le plus froid de la Terre, avec une température de −100 °C (173,1 K).
La mésosphère, du mot grec μέσος signifiant « milieu », s’étend de 50 km à environ 80–85 km. La température décroît à nouveau avec l’altitude, atteignant −100 °C (173,1 K) dans la haute mésosphère. C’est aussi dans la mésosphère que la plupart des météorites brûlent en entrant dans l’atmosphère.
La stratopause est la limite entre la stratosphère et la mésosphère. Elle se situe vers 50-55 km d’altitude. La pression représente environ 1/1000 de la pression atmosphérique au niveau de la mer.
La stratosphère s’étend de la tropopause, entre 7–17 km et environ 50 km. La température y augmente avec l’altitude. La stratosphère contient la majeure partie de la couche d’ozone.
Bien que faisant partie de la stratosphère, la couche d’ozone est considérée comme une couche en soi parce que sa composition chimique et physique est différente de celle de la stratosphère. L’ozone (O3) de la stratosphère terrestre est créé par les ultraviolets frappant les molécules de dioxygène (O2), les séparant en deux atomes distincts (de l’oxygène) ; ce dernier se combine ensuite avec une molécule de dioxygène (O2) pour former l’ozone (O3). L’O3 est instable (bien que, dans la stratosphère, sa durée de vie est plus longue) et quand les ultraviolets le frappent, ils le séparent en O2 et en O. Ce processus continu s’appelle le cycle ozone-oxygène. Il se produit dans la couche d’ozone, une région comprise entre 10 et 50 km au-dessus de la surface. Près de 90 % de l’ozone de l’atmosphère se trouve dans la stratosphère. Les concentrations d’ozone sont plus élevées entre 20 et 40 km d’altitude, où elle est de 2 à 8 ppm.
La tropopause est la frontière entre la troposphère et la stratosphère.
La troposphère, du mot grec τρέπω signifiant « changement », est la partie la plus basse de l’atmosphère ; elle commence à la surface et s’étend entre 7 et 8 km aux pôles et de 13 à 16 km à l’équateur, avec des variations dues aux conditions climatiques. Le mélange vertical de la troposphère est assuré par le réchauffement solaire. Ce réchauffement rend l’air moins dense, ce qui le fait remonter. Quand l’air monte, la pression au-dessus de lui décroît, par conséquent il s’étend, s’opposant à la pression de l’air environnant. Or, pour s’étendre, de l’énergie est nécessaire, donc la température et la masse de l’air décroissent. Comme la température diminue, la vapeur d’eau dans la masse d’air peut se condenser ou se solidifier, relâchant la chaleur latente permettant une nouvelle élévation de la masse d’air. Ce processus détermine le gradient maximal de baisse de la température avec l’altitude, appelé gradient thermique adiabatique. La troposphère contient grossièrement 80 % de la masse totale de l’atmosphère. 50 % de la masse de l’atmosphère se trouvent en dessous d’environ 5,5 km d’altitude.

A noter que la partie la plus basse de la Troposphère est aussi appelée Peplos. Cette couche qui trouve sa limite vers 3 km est aussi qualifiée de couche sale en raison de son taux d’impureté très important (aérosol ou nucléus) qui sont des noyaux auxquels viennent se former les gouttes d’eau dans le cas d’un air ayant atteint 100% d’humidité relative. Cette couche se termine par la péplopause. La présence de cette couche sale explique la quasi absence d’air sur-saturé dans la couche supérieure de la troposphère.
Sol

AVANTAGE COMPARATIF

  • Ce qui pour une firme, à un moment donné peut faire préférer une localisation à une autre (coût de la main d’œuvre, politique fiscale, financière, etc.).

AVEN

  • Abîme en forme d’entonnoir ou de puits qui s’ouvre à la surface de terrains calcaires et qui se ramifie, communique avec des grottes, abrite des rivières souterraines.
    Son origine est à la fois de dissolution chimique et d’érosion mécanique, son diamètre et sa profondeur sont parfois considérables.

AVERSES

  • Précipitations abondantes : grosses gouttes et fortes densités.

AZONAL

  • Un phénomène azonal varie sans relation avec sa position en latitude. Un climat azonal s’étend sur plusieurs zones. Le climat aride est azonal car il s’étend sur des régions à des latitudes diverses.

 B de Baby-boom à Butte témoin

BABY BOOM

  • Période de forte croissance de la natalité . A l’inverse, le “baby krach” désigne une chute de la fécondité entraînant le non renouvellement des populations.

BABY BOOMLET

  • Légère reprise de la fécondité au début des années 1990.

BALANCE COMMERCIALE

  • Compte qui établit le solde de la valeur des importations et des exportations de marchandises.

BALANCE DES INVISIBLES

  • Compte qui établit le solde des recettes et des dépenses des revenus des services et des transferts (droits, brevets, intérêts des placements).

BALANCE DES PAIEMENTS

  • Compte qui établit le solde de la valeur de toutes les transactions y compris les mouvements monétaires.

BANLIEUE

  • Partie extérieure de la ville au delà des faubourgs. Etymologiquement : la lieue du ban, le territoire autour de la ville qui n’est pas la ville mais sur lequel s’exerce la domination de la ville.
    La banlieue, aujourd’hui, est un espace construit qui entoure la ville proprement dite. Autrefois laitière et fruitière, ou industrielle, ou résidentielle, elle est marquée par les trains du même nom. Elle a sa propre culture et elle est souvent l’espace des loisirs proches.

BARRIÈRE DOUANIÈRE

  • Existence de tarifs douaniers s’appliquant à la totalité ou une partie des produits importés sur un territoire.

BASSIN VIVRIER

  • Espace rural qui produit les denrées agricoles nécessaires au ravitaillement des villes.

BÉBÉS TIGRES

  • Expression pour désigner des nouveaux pays industrialisés (NPI) qui sont des pays en voie de développement (PED) ayant connu un taux de croissance supérieur à 5% pendant plusieurs années.

BELT

  • Ceinture, réservée aux régions de monoculture (attention au maniement).

BICÉPHALIE

  • Quand un pays est dominé par deux grandes villes. Exemple : Egypte avec Le Caire et Alexandrie, Maroc avec Casablanca et Rabat.

BIDONVILLE

  • Forme d’habitat précaire caractérisé par l’emploi de matériaux de récupération et la forte marginalisation de ses habitants.

BIENS INTERMÉDIAIRES

  • Biens transformés servant à la fabrication d’autres biens, de consommation ou d’équipement.

BILAN RADIATIF

  • Différence entre l’énergie reçue et l’énergie émise.

BIRD (IBRD)

  • Banque internationale pour la reconstruction et le développement, créée à Rome en 1945.

BLOC

  • Unité de relief de taille variable, de l’ordre de 10 à 1000 kilomètres produite par la tectonique cassante et délimitée plus ou moins complètement par les failles. Employé surtout pour les unités exhaussées et visibles (Bloc des Vosges par exemple), HORST en allemand, mais peut s’appliquer aussi à leur négatif (on dit plutôt alors compartiment), comme pour le bloc affaissé sous l’Alsace.

BOURG

  • Petite agglomération entre le village et la ville, dispose de services que n’ont pas les villages.

BOURSE DU COMMERCE

  • Lieu où s’effectuent les négociations et la fixation du prix des marchandises.

BOURSE DES VALEURS

  • Lieu où sont échangés les titres financiers et où sont fixés les cours des monnaies.

BRAIN DRAIN

  • Drainage des cerveaux, migration d’élites attirées par des conditions de travail alléchantes.

BRUME

  • Gouttes de 0.1 à 0.5 mm de diamètre, appelée crachin en Bretagne.

BUTTE

  • Forme de relief isolée de taille variable, de la butte gazonnée à des reliefs accusés : USA, ou Corcovado de la baie de Rio, nombreux mornes de cette espèce.

BUTTE TÉMOIN

  • Butte dégagée en avant d’un plateau et « témoin » d’une ancienne extension de ce plateau (butte Montmartre).

 C de Caboclos à Cyclones

CABOCLOS

  • Ouvriers agricoles très mal payés en Amérique latine, équivalent de péons.

CAEM

  • Conseil d’assistance économique mutuel (Ancien Comecon en anglais).
    Organisation constituée sous l’égide de l’URSS en 1949 et dissoute en 1991. Autour de l’URSS, les pays d’Europe de l’est sauf la Yougoslavie, la Mongolie, le Vietnam et Cuba entretenaient des liens économiques étroits.

CALOTTE POLAIRE

  • En hiver, la calotte d’air Arctique et polaire s’élargit et repousse l’ensemble des masses vers l’hémisphère opposé. En été, elle est fortement réduite en surface d’où une remontée des masses d’air en direction des hautes latitudes. Les fronts suivent ce balancement saisonnier des masses d’air.

CAMPAGNE PROFONDE

  • Éloignée des grands centres et des grands axes, donc moins modernisée, nombre de traits archaïques, petites exploitations, productions peu rentables, populations âgées et peu ouvertes au progrès.

CAPACITE HYGROMÉTRIQUE DE L’AIR

  • Elle augmente avec la température, c’est la masse maximum de vapeur d’eau que peut contenir 1m3 d’air.

CAPTURE

  • Processus naturel par lequel un bassin versant finit par capter directement les eaux d’un bassin versant voisin.
  • Forme créée par le phénomène.
  • Il faut qu’un cours d’eau (capteur) coule plus bas que l’autre (capturé), mais le capturé est parfois plus abondant et lui vole son lit en aval de la capture. La capture se traduit par des anomalies du tracé d’un cours d’eau (coudes, tronçons de vallée abandonnés)
    Un phénomène assez rare : coude de la Moselle à Toul abandonnant la Meuse pour la Meurthe.

CARTE

  • La plus ancienne carte est datée de 2 350 ans avant J.C., et elle a été découverte en Babylonie.
  • Une carte est un modèle réduit avec une échelle : on a une mesure et un rapport numérique entre l’image de l’objet et sa taille réelle. Toute carte d’un territoire est une anamorphose dû à sphéricité de la terre.
  • Une carte utilise des signes conventionnels décryptés dans sa légende. Si elle est thématique, alors on a une distribution spatiale d’un phénomène.
  • Les cartes à grande échelle sont celles dont l’échelle est comprise entre 1/2000 (1 cm pour 2 m) et 1/50000 (1 cm pour 50 mètres), en dessous, on parle de plan.
  • Les cartes à très petite échelle (au delà du 1 000 000) peuvent représenter des pays entiers voir des continents.
  • Les cartes topographiques représentent les reliefs en courbes de niveau, elles permettent de se repérer (voyageurs lents, sportifs, militaires).
  • Au XVIIIe siècle lorsque l’on s’égarait, on disait « perdre la carte ».

CARTEL

  • Entente entre entreprises pour réduire la concurrence en fixant les prix des produits.

CASBAH

  • Citadelle de la médina.

CASTE

  • Dans l’hindouisme, groupe social héréditaire souvent professionnel, il repose sur l’idée de pureté.

CAUSSE

  • Plateau calcaire à roche souvent apparente servant de parcours à moutons et cultivé par tâches, notamment dans les dolines. Terme du midi de la France devenu un type géographique car il représente autant une forme de relief que d’occupation des sols et un paysage.
  • Désigne aussi un type de terroir au sol maigre, caillouteux, calcaires, à végétation clairsemée.

CBD

  • Central business district.
    Quartier des affaires à l’architecture très moderne, qui abrite des banques, des assurances, des sièges sociaux. Modèle international d’inspiration américaine.

CENTRE D’IMPULSION

  • Centre de décision mondial : économique, politique et financier.

CENTRE / PÉRIPHÉRIE

  • Concept exprimant des relations de domination et de dépendance entre un centre où se trouvent les forces d’impulsion et ses périphéries.

CERCLE DE QUALITÉ

  • Réunion régulière dans les entreprises pour améliorer la qualité du travail et des performances. Origine japonaise.

CERRADO

  • Plateau recouvert d’une steppe semi aride (Brésil).

CHARGEUR

  • Les firmes qui gèrent les échanges internationaux de grains à Chicago sont les chargeurs.
    On trouve deux géants, Cargill et Continental, qui contrôlent presque toutes les transactions mondiales d’oléagineux et de céréales. Quatre autres firmes étrangères (mais avec des filiales américaines) se partagent le marché :
    • Franco-américaine : Louis Dreyfus,
    • Argentine : Bunge y Born,
    • Américano-Suisse : André Garnac,
    • et Allemande : Toepfer.

CHICAGO BOARD OF TRADE

  • Bourse aux grains de Chicago, c’est ici que se fixe les prix mondiaux du blé, du maïs, du soja, etc.
    Les cours reposent sur les anticipations des courtiers et les niveaux de récolte en pariant sur les besoins futurs des pays acheteurs (Chine, Russie, Afrique du Nord, etc.).

CHICANOS

  • Emigrant mexicain.

CHINOOK

  • La tramontane du Languedoc ou le chinook des Rocheuses sont des vents de type foehn.

CHRISTALLER ( MODÈLE DE )

  • Géographe allemand (1893-1969) célèbre pour sa théorie des espaces centraux en hexagones centrés et hiérarchisés. Il voulait convaincre Hitler de rectifier les villes polonaises pour qu’elles se conforment mieux à sa théorie.
    Successeur : Lösch. Modèle amélioré par des géographes Anglo-Saxons après la guerre, adapté aux espaces intra-urbains. Ce modèle explique l’agencement des villes par l’agencement des zones d’influences urbaines figurées par des hexagones emboîtés, la taille des hexagones correspondant au rayon des commerces et des services de la ville au centre.

CINQ ZÉROS

  • zéro défaut, zéro panne, zéro stock, zéro délai et zéro papier. Voir aussi Toyotisme.

CIRCULATION GÉNÉRALE ATMOSPHÉRIQUE

  • Au niveau de la tropopause, vers 25° à 30° de latitude, existe un double flux de vents d’Ouest, les courants jets ou jets streams, circulant à grande vitesse de 150 à 400 km/h mais dans une atmosphère raréfiée. Pour chaque hémisphère, il peut se produire un dédoublement du courant jet avec un courant jet subtropical ou un courant jet polaire.
    Le courant jet laisse sur sa droite les hautes pressions, et sur sa gauche, les basses pressions. En circulation lente, le courant jet devient sinueux d’où la création de cellules cycloniques et anticycloniques.

CITADINS

  • De l’italien cittadino « habitant de la cité », dérivé de cittade ancienne forme de città, apparu au début du XIVe siècle : celui ou celle qui habite une ville, par opposition à ceux qui vivent à la campagne.
  • Il y a 200 ans, Londres était la seule ville de la planète à avoir plus d’un million d’habitants. Au début du XXe siècle on comptait 3 villes, aujourd’hui c’est quelques 281 entités. Il est à noter que la population moyenne des cents plus grandes villes du monde a été multipliée par 25 en 200 ans.
  • En Europe, Amérique du Nord et Amérique latine, moins de 30% de la population vit en zone rurale, le reste est établi en ville.
  • On prévoit qu’en 2025, 61% de la population mondiale sera citadine, en 2000, c’était quelques 600 millions, dont 280 millions n’avaient pas accès à l’eau potable...

CLIMACIQUE

  • Une formation végétale climacique est en accord avec le milieu, elle évolue hors intervention de l’homme.

CLIMAX

  • Le climax est un Etat d’équilibre entre une végétation, un sol et un climat. Une formation végétale climacique est en accord avec le climax du lieu : elle évolue hors de l’intervention de l’homme. c’est la végétation au bout de son évolution : la chênaie du chêne liège ou suberaie qui donne un maquis ; la chênaie d’yeuse qui donne après dégradation une garrigue, cf paraclimax

CLIMOGRAMME

  • Courbe fermée tracée sur des axes de coordonnées, l’axe des abscisses mesurant les températures mensuelles, l’axe des ordonnées les précipitations mensuelles.

CLUSE

  • C’est un passage assez resserré entre deux reliefs ou à travers un relief, fréquent dans la toponymie, les voies de circulation les empruntant volontiers (cluse de Nantua). Par exemple « Cluses, La Clusaz » ou « Clue » en Provence avec des formes en gorges.
  • Sens restreint : ouverture transversale dans un mont au sens spécial, c’est à dire un relief associé à un pli anticlinal, et frayée par un cours d’eau épigénique ; certaines sont assez larges, parfois abandonnées par la rivière (cluse morte).

COCONA

  • Conseil de coopération Nord Atlantique, créé en 1991 après disparition du pacte de Varsovie pour transformer les relations de l’OTAN avec l’Europe de l’est et la CEI.

COLUMBIA

  • Université de New-York.

COMBE

  • Terme d’origine gauloise désignant une dépression quelconque dans le relief. Désigne des formes de toute origine. Au sens restreint par la géomorphologie, dépression creusée par l’érosion à l’intérieur ou au flanc d’un mont lorsque la couche dure a été attaquée et que la roche tendre a pu être affouillée. Une combe est dominée par des crêts. Formes et tailles fort variables.

COMBINAT

  • Complexe industriel dont les activités sont intégrées (une mine et une usine de traitement par exemple).
  • Au Japon, ensembles industriels lourds et intégrés qui ont joué un rôle déterminant dans l’émergence du Japon comme grande puissance industrielle.
  • En URSS, association d’ensembles d’usines d’un même espace avec une gestion commune, voir des groupements de toutes sortes. Sens peu précis, souvent associés à des installations coûteuses et assez inertes. Le plus célèbre est celui qui reliait le fer de l’Oural au charbon de Sibérie centrale (UKK) avec une débauche de transport ferroviaire et un effroyable gaspillage de moyens et d’énergies.

COMBINE

  • Aux USA, parc de machines à moissonner les céréales.

COMPLEXE TERRITORIAL DE PRODUCTION

  • En Russie, ensemble intégré où les ressources naturelles, la main d’œuvre et les infrastructures sont liées en se fondant sur la branche dominante la plus adaptée aux potentialités de la région.

CONCENTRATION INDUSTRIELLE

  • Processus de concentration d’établissements industriels dans le but de faire des économies d’échelle. La concentration horizontale concerne les mêmes secteurs, la concentration verticale, des secteurs complémentaires

CONCEPT

  • Représentation générale de nature abstraite, clairement définie et même consensuelle, susceptible de guider la recherche et de formuler des hypothèses. Concepts fondamentaux : espace, lieu, territoire, réseau, situation, champ, interaction spatiale, étendue, ressource, milieu.
    La science molle n’a que des notions.

CONFUCIANISME

  • Philosophie de Confucius (VIe-Ve avant Jésus Christ) fondée sur la recherche de l’harmonie par la compassion et l’équité (respect du bien d’autrui et du statut social de chacun).

CONGLOMÉRAT

  • Entreprise qui a des activités de natures différentes, pas forcément complémentaires mais répondant à une logique financière.

CONSORTIUM

  • Groupement d’entreprises qui recherchent la mise en œuvre d’opérations communes.

CONSTANTE SOLAIRE : BILAN RADIATIF

  • C’est la quantité de chaleur émise par le Soleil, qui se présente à l’entrée de l’atmosphère et qui devrait être identique pour tous les points de la terre (2 cal au cm²).
  • Dans la pratique, la quantité de chaleur reçue avec le sol décroît avec la latitude : près des pôles les rayons solaires sont obliques, la même énergie se disperse sur une surface plus grande et l’échauffe moins qu’à l’Equateur où les rayons sont à la verticale. Près des pôles, la radiation solaire doit traverser une plus grande couche d’atmosphère avant de toucher le sol : une partie de l’énergie, absorbée par l’atmosphère est perdue pour le sol.
  • On observe deux grandes zones :
    • La zone chaude (entre 35° Nord et 35° Sud) qui reçoit plus d’énergie qu’elle n’en perd.
    • Les zones froides (entre les pôles et les 35°) qui perdent plus d’énergie qu’elles n’en reçoivent.

CONTENEUR

  • Coffre métallique de dimensions standardisées (EVP = équivalent vingt pieds) pour faciliter le transport des marchandises sans rupture de stock.

CONTRE-CHOC PÉTROLIER

  • Mouvement à la baisse des prix du pétrole lié à la surproduction et à la concurrence entre les producteurs.

CONURBATION

  • Plusieurs villes ensembles.
    Néologisme centenaire (inventeur présumé Patrick Geddes, un Ecossais) longtemps limité en France à Lille-Roubaix–Tourcoing, est passé de la géographie urbaine à l’urbanisme comme synonyme d’agglomération.
    En fait évoque la réunion de plusieurs villes distinctes à l’origine, les conurbations sont des agglomérations multipolaires.
    Exemples : Minneapolis et St Paul, Mannheim et Ludwigshafen, Nantes et St Nazaire.

CONVECTION THERMIQUE

  • L’air chaud moins dense a tendance à s’élever, c’est le phénomène de la convection thermique qui se traduit par l’ascendance de l’air. On parle d’ascendance convective.
    Inversement, la subsidence est le mouvement descendant de l’air : au dessus des surfaces froide, l’air est subsident.

CONVERGENGE CYCLONALE

  • Les dépressions sont des centres de convergence des vents. Les convergences cyclonales correspondent à des régions d’ascendance de l’air.

CONVERGENCE INTERTROPICALE

  • Ascension continue d’air porteuse de pluies continues dans la zone la plus humide centrée sur l’Equateur. Ainsi la zone intertropicale de convergence est aussi appelé front intertropical FIT.

CORDILLÈRE

  • Chaîne de montagnes particulièrement allongée. S’emploie spécialement pour les Andes mais s’applique à d’autres lieux comme Bétique. Cette forme est associée à la tectonique de bordure de vastes plaques (géosynclinaux) et à des manifestations volcaniques ; des cordillères sont ainsi disposées en guirlande d’arcs en bordure du Pacifique.
    Certains archipels en arc qui ne constituent pas de cordillères continues n’en ont pas moins la même structure (voir Petites Antilles).

CORPORATE FARMING

  • Société anonyme associant exploitation agricole et activités complémentaires (production de fruits + tourisme ou conserverie et transport).

CORRÉLATION

  • Relation numérique forte entre deux variables ou phénomènes.
  • Une corrélation n’est pas une causalité !
  • Interprétation difficile, surtout quand individus sont des agrégats (exemple : de forts taux de délinquance dans une catégorie ethnique ne veut pas dire obligatoirement que les délinquants appartiennent à cette catégorie).
  • Plus le niveau d’agrégation est élevé, plus l’interprétation est délicate.
  • Constater une corrélation c’est :
    • Rechercher le principe : simple coïncidence, lien de cause à effet, ou expression différente d’un même troisième phénomène.
    • Mettre en valeur les exceptions à la corrélation et les expliquer.
    • Mettre en exergue les particularités : certaines corrélations sont triviales (banales et sans intérêt) comme l’espérance de vie et les revenus, la proportion des médecins et des personnes âgées...
      Les constater n’apprend rien, par contre ne pas les constater dans une région où ils devraient être est intéressant.

CÔTE

  • Accident du paysage le plus visible dans le paysage.

COTEAU

  • Côte en bordure de plateau dont la couche supérieur plus résistante que l’inférieure est légèrement inclinée et soutient le revers de la côte, et dont le talus externe est dit front de côte et a normalement un profil concave.
    Quand le plateau est horizontal, on passe au coteau, quand les couches sont très inclinées on parle de crêt.

COULÉE

  • Voir Advection.

COURANT JET

  • Vers 25° à 30° de latitude, au niveau de la tropopause, existe un double flux de vents d’Ouest : les courants jets ou jet stream qui circulent à grande vitesse de 150 à 400 km/h mais dans une atmosphère raréfiée.
    Pour chaque hémisphère, il peut se produire un dédoublement du courant jet subtropical ou polaire. Le courant jet laisse sur sa droite les hautes pressions, sur sa gauche les basses pressions. En circulation lente, le courant jet devient sinueux d’où la création de cellules cycloniques et anticycloniques.
  • Voir aussi Circulation atmosphérique et Jet stream.

CRACHIN

  • Brume bretonne...

CRÊT

  • Côte en bordure de plateau dont la couche supérieur plus résistante que l’inférieure est légèrement inclinée et soutient le revers de la côte, et dont le talus externe est dit front de côte et a normalement un profil concave.
    Quand le plateau est horizontal, on passe au coteau, quand les couches sont très inclinées on parle de crêt.

CRIMINALITÉ

  • Ensemble des actes illégaux, délictueux (délits) et criminels (crimes), commis dans un milieu donné, à une époque donnée.
    On distingue la petite criminalité (délinquance) de la grande criminalité (crimes).
    Quelques chiffres : aux USA moins de 10 personnes sur 100 000 sont assassinées, par contre à Washington on atteint 70 sur 100 000, et pour Cali en Colombie c’est 87 pour 100 000. Pour les villes de Los Angeles, Bogota et Sao Paulo on a quelques 2 000 meurtres par an.
    Cette violence urbaine croit de 3 à 5 % par an à cause principalement de la pauvreté et de l’exclusion sociale.

CROISSANCE CUMULATIVE

  • Croissance ou chaque génération est plus importante que la précédente. Une telle croissance suppose que la société est capable d’augmenter ses ressources pour faire face à l’accroissement démographique.

CROISSANCE URBAINE

  • On observe un faible taux d’expansion des villes européennes de l’ordre de 0.3 % environ par an, avec perte de population dans certaines villes.
    60% de la croissance urbaine est due à l’accroissement naturel et 40 % aux flux migratoires.

CUESTA

  • Certains préfèrent parler de cuesta pour identifier sans ambiguïté ce type de relief (voir Crêt) : il lui faut un rebord de plateau incliné, une dissymétrie du profil (que l’on déclarait cependant monoclinal) un binôme roche dure et roche tendre, un chanfrein puisque le dégagement de la côte est censé se faire à partir d’une surface d’érosion qui tronque la couche dure un peu inclinée et pas de faille au pied. Les cuestas n’ont pas une grande importance dans l’organisation de l’espace sauf à fixer quelques sites de villages et à introduire des écotopes originaux avec bois, vigne et verger par exemple. Elles ont pu en avoir dans l’histoire mais les coteaux font tout aussi bien.

CUMULO NIMBUS

  • Nuages d’orages.
  • Voir aussi Nuages.

CUMULUS

  • Nuages séparés, à base sombre et presque horizontale, plus ou moins opaques, à sommet bourgeonnant blanc en forme de choux fleurs.
  • Voir aussi Nuages.

CYCLE SPÉCULATIF

  • Période marquée par la valorisation d’un seul produit pour l’exportation.

CYCLONES

  • Pour les zones de dépression très creusées en zone tropicale, on parle de cyclones, l’air s’engouffre en tourbillonnant.

 D de Débâcle à Dumping

DEBACLE

  • Dégel des cours d’eau au printemps (régions continentales), inondation de vastes surfaces,surcoût pour infrastructures de franchissement.

DECHETS

  • Dans les pays en voie de développement (PVD), chaque personne produit 100 à 220 kg de déchets par année.
    Dans les pays riches de 300 à 1000 kg.
    Mais dans les pays pauvres, la majorité des déchets est recyclée et il ne reste qu’un minimum à éliminer. Ainsi en Inde, sur 3000 tonnes à Bangalore, 2700 sont réutilisées...

DÉCULTURATION

  • Perte de la culture d’origine d’une société.

DÉFRICHEMENT

  • Enlèvement de la végétation naturelle dans le but de mettre les terres en cultures.

DÉGUERPISSEMENT

  • Décision des autorités de supprimer un bidonville. Peut être doux avec relogement ou brutal.

DELOCALISATION

  • Implantation d’une unité de production ou de services dans un pays ou une région offrant des avantages spécifiques.

DELTA

  • Embouchure fluviale où s’accumule les alluvions d’où une avancée de la terre sur la mer. La plupart des deltas comprennent plusieurs bras de fleuves se subdivisant en plusieurs cours.

DENIVELLATION

  • Différence entre le point le plus haut et le plus bas.

DENSITE DE POPULATION

  • Nombre moyen d’habitants au km².

DÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE

  • Nécessité pour un Etat d’avoir recours à des importations d’énergie pour couvrir ses besoins.

DÉPEUPLEMENT

  • Perte de population par dépopulation (solde naturel négatif) ou émigration.

DÉPRESSION

  • Les aires de basses pressions sont appelées dépressions ou dépressions cycloniques. Pour les zones de dépression très creusées en zone tropicale, on parle de cyclones. Les dépressions sont des centres de convergence des vents : convergence cyclonale qui correspondent à des régions d’ascendance de l’air.
  • Dans les régions tempérées, c’est l’ondulation du front polaire qui est à l’origine des dépressions.
  • La dépression est formée d’une masse d’air froid et d’une masse d’air chaud qui se réunissent au sommet de l’ondulation (centre du cyclone). Le front froid est celui dont le déplacement s’effectue sous l’impulsion de la masse d’air froid (air polaire) qui s’insinue sous la masse d’air chaud (air tropical) . Le front chaud correspond au déplacement de la masse d’air chaud qui s’élève au dessus de la masse d’air froid tout en la repoussant.
    La dépression se déplace d’Ouest en Est, le front froid postérieur (en arrière si on considère le sens du déplacement) peut rejoindre le front chaud antérieur. On dit qu’il y a occlusion : l’air tropical chaud est rejeté en altitude. Il ne subsiste plus au sol qu’un pseudo front ou front occlus entre l’air polaire antérieur et l’air polaire postérieur.
  • Le passage des dépressions s’accompagne de perturbations atmosphériques, situations caractérisées par des vents parfois violents et des précipitations.

DÉRÉGLEMENTATION

  • Suppression progressive des règles fixées par les pouvoirs publics qui restreignent la concurrence des secteurs économiques.

DÉRIVE DES CONTINENTS

  • Mouvement lent des plaques à la surface du globe, expression employée par Wegener bien avant la théorie de la tectonique des plaques.

DÉRIVE LITTORALE

  • Déplacement d’ensemble des eaux littorales sous l’effet des courants et suivant une direction constante parallèle au rivage.

DÉRIVE OCÉANIQUE

  • Déplacement de masses d’eau dans le prolongement des grands courants, ou sous leur impulsion, et entretenu par les vents.

DÉSERT

  • Espace inhabité par l’homme (moins de 200 mm de précipitations annuelles). Par extension, les espaces arides.

DÉVELOPPEMENT

  • Expansion de l’ensemble de l’économie entraînant une augmentation générale du niveau de vie et une transformation de la société.

DEVIATION DE CORIOLIS

  • Théoriquement, les vents devraient souffler directement des anticyclones vers les dépressions, mais la rotation de la terre dévie le vent vers sa droite dans l’hémisphère Nord et vers sa gauche dans l’hémisphère Sud, c’est la déviation de Coriolis (improprement baptisée force de Coriolis), mathématicien français (1792-1843).
    La déviation est de plus en plus forte vers les hautes latitudes où les courants aériens finissent par être parallèles aux isobares. On lui attribue les mouvements de rotations des cyclones, des vents et des courants marins.
    Voir aussi cet article sur Coriolis.

DIASPORA

  • Communautés d’expatriés qui constituent des groupes solides et entretiennent des liens étroits avec leur pays d’origine.

DIFFÉRENCE CLIMATIQUE SAISONNIÈRE

  • Le bilan radiatif de la terre gouverne la répartition générale des pressions comme son balancement saisonnier. Conséquence, les précipitations qui dépendent des pressions varient selon les saisons :
    • L’été de l’hémisphère Nord :
      Tous les centres de pression sont décalés vers le Nord : la principale source de précipitations, la convergence intertropicale apporte ses pluies sous les Tropiques.
      Les anticyclones subtropicaux (par exemple l’anticyclone des Açores dans l’est de l’océan Atlantique) s’aventurent dans le Sud et le centre de la zone tempérée : ils sont responsables de la sécheresse estivale des régions méditerranéennes.
      Le front polaire va produire ses pluies sur le Nord de la zone tempérée.
    • L’hiver de l’hémisphère Nord :
      Le dispositif est décalé vers le Sud.
      La convergence intertropicale se situe aux latitudes tropicales de l’hémisphère Sud où elle apporte des précipitations.
      Les hautes pressions subtropicales sont redescendues sous les tropiques, alors en saison sèche, laissant le champ libre au front polaire qui balaie le centre et le Sud de la zone tempérée, etc.

DIVERGENCE DES PLAQUES

  • Mouvement de divergence entre deux plaques qui débute par un RIFT (déchirure) quand le mouvement se poursuit, un océan se forme. C’est au cœur des océans que se situe le moteur du mouvement général des plaques : une remontée continue de roches en fusion qui se solidifie au contact de l’eau provoque la formation d’une chaîne sous marine : il en résulte un exhaussement de la dorsale océanique, entraînant l’écartement des plaques. Le tout à un rythme de quelques centimètres par an (entre 5 et 18 cm).

DIVISION INTERNATIONALE DU TRAVAIL ou DIT

  • Spécialisation des tâches entre les pays ou les régions du monde.

DOLDRUMS

  • L’air équatorial chaud et humide ne constitue pas forcément une bande continue. Il a plutôt tendance à s’intercaler entre les masses d’air tropicales sous forme de cellules, les doldrums, jalonnant la convergence intertropicale.

DOLINE

  • Petite cuvette de forme plus ou moins circulaire, creusant légèrement la surface de certains plateaux calcaires, et née de la dissolution de la roche, combinée au ruissellement des eaux qui s’infiltrent localement au soutirage et au lent affaissement consécutif du terrain. Se signale par un sol plus épais, une certaine réserve d’humidité et souvent un fond cultivé au milieu de pierrailles incultes.

DOWNSIZING

  • Ensemble des mesures visant à améliorer la productivité des grandes entreprises ; il se traduit par des regroupements d’entreprise, des réductions d’effectifs.

DOWNTOWN

  • Aux USA, centre ville. Comprend en particulier les commerces et les services.

4 DRAGONS

  • NPIA, Nouveaux pays industrialisés d’Asie. Au départ on trouvait Singapour, Taïwan, la Corée du Sud et Hong Kong.

DRY FARMING

  • Technique culturale consistant à laisser une terre en jachère pendant un temps tout en la retournant afin qu’elle emmagasine de l’eau.

DUALISME ÉCONOMIQUE

  • Coexistence dans un pays entre des structures modernes contrôlées par le FMI et des structures traditionnelles, nationales, peu productives.
    Fréquent dans les pays du Sud

DUMPING

  • Vente au dessous du prix de revient pour la domination du marché.

 E de Eau à Exurbanisation

EAU

  • 62 % de la population des pays en voie de développement (PVD) est approvisionnée en eau contre 95 % dans les pays nantis.
    50% de l’eau potable est perdue dans les PVD à cause des fuites.
    280 millions de citadins n’ont pas accès à l’eau potable en 2000.

EAUX TERRITORIALES

  • Droit de souveraineté d’un pays sur les eaux (delta, lac, mer, océan) en bordure de ses terres, passé de 3 milles marins (5.556 kilomètres) à 12 milles marins (22.224 km).

ECARTS

  • Hameau ou construction isolée à l’écart du village. Selon l’INSEE, est écart tout ce qui n’est pas au chef-lieu de la commune ; il advient que tout soit écart quand le chef lieu est lui même une mairie isolée. Les écarts forment officiellement la population dispersée, ils posent des problèmes de distribution de réseaux et notamment de VRD et parfois de sécurité.

ECHANGES MÉRIDIENS

  • Sans échanges d’air, la terre serait inhabitable : les régions chaudes accumuleraient de plus en plus de chaleur et les régions froides se refroidiraient sans cesse.
    Dans la réalité, d’incessants échanges se produisent selon la succession des saisons. En hiver, l’air froid s’aventure en direction des basses latitudes : ce sont les « coulées polaires » qui peuvent atteindre exceptionnellement la Floride et le Nord du Mexique. En été, les masses d’air chaud peuvent remonter en direction des latitudes polaires.

ECHELLE DE BEAUFORT

  • Utilisé par les marins pour estimer la vitesse du vent, elle est empirique et comporte 13 degrés (de 0 à 12) :
    • 0 : calme, vent inférieur à 1 km/h
    • 4 : jolie brise, vent de 20 à 28 km/h
    • 8 : coup de vent, vent de 62 à 74 km/h
    • 12 : ouragan ou bombe météorologique, vents supérieurs à 118 km/h

ECONOMIE EXTRAVERTIE

  • Se dit d’une économie ouverte sur l’extérieur : elle accueille des investissements étrangers et développe des activités tournées vers l’exportation.

ECONOMIE INFORMELLE

  • Activités souterraines permettant aux populations des pays en voie de développement de survivre. Différentes des modèles occidentaux mais réalité importante dans les PVD (métier de « bricoleur » au Nigeria par exemple).

ECONOMIE DE PLANTATION

  • Economie de plantation, système de production orienté cers un seul produit, à partir de végétaux plantés en assez grands ensembles, tout entier dépendant de l’Etat du marché mondial de ce produit et comportant une forme particulière d’exploitation de la main d’œuvre salariée, à laquelle sont laissés éventuellement des lopins de cultures vivrières sur des microfonds. Peut s’appliquer au café, au cacao, à l’ananas, aux hévéas, aux palmiers voir au vignoble. Ce système qui s’accompagne de paysages étendus aux formes régulières a souvent été qualifié de destructeur en raison de son exigence et de la faiblesse relative des dépenses d’entretien.
    A distinguer de la plantation familiale de quelques hectares gérée en fonction des moyens de travail et des besoins d’une famille.

ECOSYSTEME

  • Système localisé d’êtres vivants et de leur lieu de vie, peut être un champ, un versant, une ville ou la biosphère en entier.

ECORCE TERRESTRE

  • 2 à 50 km d’épaisseur au dessus de la lithosphère.

EFFET DE SERRE

  • Dispositif par lequel une partie du rayonnement infrarouge du Soleil, renvoyée par la surface de la terre, est absorbée par certains gaz présents dans l’atmosphère, comme le gaz carbonique, et par la vapeur d’eau ; cet effet était bien plus puissant aux origines de la formation de la terre que de nos jours, quand l’atmosphère contenait beaucoup de gaz carbonique et peu d’oxygène. Celui-ci a été libéré et, le carbone absorbé, grâce aux algues bleues qui ont régné pendant tout le protérozoïque. Mais l’effet de serre assure encore à l’air des basses couches une température moyenne de 15°C, alors que sans lui la température moyenne serait de 18°C. Il est donc hautement bénéfique aux systèmes biologiques actuels et à l’humanité.
  • On confond malheureusement cet effet avec l’hypothèse d’un accroissement de l’effet de serre, situation où l’atmosphère de la terre serait censée se réchauffer parce qu’elle contiendrait de plus en plus de gaz carbonique (qui absorbe le rayonnement infra rouge) par suite de l’incapacité d’une végétation contrariée à réguler les effluents démesurés de l’activité humaine.
  • Qu’il soit en train de s’intensifier dans des proportions alarmantes reste une question controversée : la quantité de gaz carbonique a augmenté incontestablement depuis un siècle, mais il en a été de même à différentes époques du quaternaire en fonction des variations climatiques et hors de toute industrie (prélèvements des glaces antarctiques).
    Limiter les émissions de gaz carbonique est une bonne chose en tout état de cause.
    Sombrer dans l’écologisme et le millénarisme est autre chose.

EJIDATARIOS

  • Détenteurs d’un ejido, peuvent depuis 1994 devenir vraiment propriétaire de leurs terres. Voir ci-dessous.

EJIDO

  • Terres redistribuées après la réforme de Carranza en 1915 sous la pression de Zapata. Les terres des hacienda sont constituées en ejidos. Les agriculteurs n’ont pas la propriété complète mais sont usufruitiers du sol qui est inaliénable mais transmissible à leurs enfants.
    2 millions de familles concernées entre 1920 et 1992, 101 millions d’hectares. représentent 50% de la SAU, le reste est propriétés privées, taille limitée en principe à 100 ha de cultures irriguées, à 200 ha de cultures sèches.
    Problème : émiettement lors des successions, 60 % ont moins de 5 ha aujourd’hui.
  • Système, inscrit dans la constitution, supprimé en 1992 car perverti : prête nom pour des grands propriétaires, vente en terre à bâtir.

EMBÂCLE

  • Glaciation des cours d’eau a l’automne.

ENCLAVEMENT

  • Situation d’un territoire isolé par des voies de communication absentes ou très insuffisantes ou difficiles.
  • Situation d’un Etat dépourvu de façade maritime.

EPIGÉNIE

  • Phénomène par lequel un cours d’eau établi sur une surface s’enfonce sur place dans des terrains d’autre structure ou qui se déforment pendant l’enfoncement.
    Se remarque parce que le cours d’eau scie des barres rocheuses transversales à son cours comme le Rhin entre Bingen et Bonn dans la traversée du massif schisteux rhénan. Chutes, cascades et gorges laissent suspecter une épigénie ou une capture.

EROSION ANTHROPIQUE

  • Erosion due à l’action de l’homme, mises en culture de très trop fragiles depuis l’antiquité, abattage des haies, défrichements, tassements à la suite du passage d’engins lourdes, déforestation.

EROSION CHIMIQUE

  • Erosion qui dissout ou altère les minéraux qui composent les roches : elle agit lentement sur de vastes surfaces et prépare le travail de l’érosion mécanique.

EROSION MÉCANIQUE

  • Erosion qui enlève et transporte parfois brutalement (glissement de terrain, crue majeure, avalanche) tous les débris produits par les autres agents d’érosion, des particules les plus fines à de gros blocs.
  • Erosion plus ou moins forte selon les régions : équatoriales, froides ou arides.

ESCARPEMENT

  • Talus à pente verticale.

ESPACE URBANISÉ

  • Espace bâti et non bâti utilisé par les urbains.

ESPÉRANCE DE VIE

  • Durée moyenne de vie restant à vivre à un âge donné.

ESTANCIA

  • Se dit aussi hacienda ou fazenda au Brésil. Latifundia créé par la colonisation et tourné vers les cultures d’exportation.

ESTRAN

  • Littoral au sens strict : espace entre hautes et basses mers.

ESTUAIRE

  • Partie terminale d’un fleuve dans laquelle se fait sentir la marée.

ETRANGER LOINTAIN

  • En Russie, les pays étrangers en dehors des républiques de l’ex URSS sont appelées « étranger lointain ».

EUROPE MÉDIANE

  • Pays baltes, Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie.

EVOLUTION DES RELIEFS

  • Résultat de l’action de deux types de forces antagonistes : les forces tectoniques qui créent des reliefs (par soulèvement) et les forces érosives qui attaquent ces mêmes reliefs. Plus un relief est vigoureusement soulevé, plus il est vigoureusement érodé. Si de nouveaux soulèvements ne se produisent pas, les reliefs finissent pas être complètement érodés. Dans les montagnes, le soulèvement est plus rapide que l’érosion. Dans les plaines, l’érosion est plus rapide que les mouvements tectoniques.

EXODE RURAL

  • Migration des campagnes vers les villes.

EXURBANISATION

  • Transfert de fonction et d’activités urbaines à l’extérieur de la ville. Les citadins qui s’installent dans les campagnes péri urbaines conservent un mode de vie urbain.

 F de Famille élargie à Frontière

FAMILLE ÉLARGIE

  • Famille monogame ou polygame étendue aux ascendants, descendants, collatéraux. C’est le modèle prédominant dans les sociétés rurales traditionnelles.

FAMILLE NUCLÉAIRE

  • C’est la famille réduite aux parents et à leurs enfants. C’est le modèle dominant dans les sociétés urbaines et industrielles.

FAO

  • Food and agriculture organization. Organisation pour l’alimentation et l’agriculture créée à Rome en 1945.

FARM BILL

  • Aux Etats- Unis, lois d’aide à l’agriculture.

FAZENDA

  • Se dit aussi estancia ou hacienda. Latifundia, créé par la colonisation et tourné vers les cultures d’exportation.

FÉCONDITÉ

  • Voir Indice de fécondité.

FEED LOT

  • Aux USA, gigantesque parc d’engraissement de bovins dans lequel le bétail, originaire des espaces naisseurs où il a commencé son élevage, est parqué avant l’abattage.

FERROUTAGE

  • Transport combiné par la route et le rail.

FINISTERRE

  • Un finisterre est l’extrémité d’une terre, avant l’océan, ou la mer.
    Pour la France, la Bretagne est un finisterre puisqu’elle est la partie de la France qui avance le plus à l’Ouest dans l’océan Atlantique (d’ailleurs, le département est appelé le Finistère).

FJORD

  • Un fjord est une ancienne auge glaciaire envahie par les eaux marines d’où une baie étroite, allongée et souvent profonde du fait d’un surcreusement glaciaire.

FLUX

  • Un flux est une grande quantité, un volume en circulation, il a une origine, point d’émission, et une destination, point de réception, un trajet et un volume variant avec l’importance.

FMI

  • Fond monétaire International créé en 1945 dont le siège est à Washington . Dépend de l’ONU, il contrôle les politiques économiques des Etats en difficulté financière, leur propose des programmes d’ajustement et de rétablissement de leurs équilibres économiques et leur accorde des prêts temporaires.

FMN

  • Firme multinationale. Entreprises qui ont des filiales à l’étranger et dont la stratégie est établie à l’échelle de la planète. On parle aussi de firmes transnationales.

FOEHN

  • Vent local subsident qui descende le long d’un versant montagneux des alpes, pour les vents similaires, on parlera de vents de type foehn. C’est un vent chaud, réchauffement adiabatique, et sec qui peut provoquer des avalanches. A l’origine, intervient un vent ascendant le long d’un versant : versant dit au vent, d’où une perte d’humidité. Au delà de la crête, le vent redescend le long du versant dit sous le vent. Il se réchauffe, les nuages se dissipent et l’air devient limpide. La tramontane du Languedoc ou le chinook des Rocheuses sont des vents de type foehn. On retrouve le même phénomène dans les îles montagneuses des régions tropicales.

FORCE DE CORIOLIS

  • Voir Déviation de Coriolis.

FONCIER

  • Relatif à la propriété de la terre.

FORDISME

  • Mode d’organisation de la production fondé sur la fabrication en grande série, le travail à la chaîne, la spécialisation des tâches de production et un niveau salarial suffisant pour faire des ouvriers des consommateurs potentiels. Origine Henry Ford.

FOSSE

  • Grande et profonde dépression océanique à bords surélevés, cassés, associée à la subduction, par et où le plancher océanique retourne au magma. Il existe des formes de vie dans les profondeurs extrêmes. Par définition, une fosse n’est pas un abîme, la plus profonde connue est celle des Mariannes dans le Pacifique d’une profondeur de 11 034 mètres.

FRACTAL / FRACTALE

  • Un objet fractal a des sinuosités infiniment répétées selon une loi stricte à travers plusieurs niveaux de l’échelle spatiale, leur longueur peut être finie même à l’intérieur d’un espace fini comme un abîme.
  • Certains objets géographiques peuvent être traités comme des fractales : un littoral rocheux, un système de failles, le périmètre d’une ville, un réseau hydrographique.
  • La mathématique des fractales (Mandelbrot) permet de caractériser une ligne, voir une surface, par une seule fonction et donc de comparer des formes dans le temps et dans l’espace.

FREE BELT

  • Zones où les conditions sont très favorables aux entrepreneurs : la Sun belt est une free belt pour les employeurs, une poverty belt pour une catégorie d’employés.

FREE TRADE

  • Concept de libre échange américain. Ils considèrent que tout ce qui perturbe le libre marché attente à leurs intérêts. C’est la nouvelle vision impériale mise en œuvre par l’administration Clinton et les multinationales américaines. Veulent imposer leurs règles à l’OMC.

FRICHE

  • Terre inculte et non travaillée.

FRONT

  • Une masse d’air est séparée de ses voisines par une surface de discontinuité appelée front.

FRONT INTERTROPICAL FIT

  • Ascension continue d’air porteuse de pluies continues dans la zone la plus humide centrée sur l’Equateur.

FRONT PIONNIER

  • Frontière intérieure d’un territoire caractérisée par la mise en valeur et le peuplement de nouveaux espaces.

FRONT POLAIRE

  • Ligne de contact entre l’air froid des régions polaires et l’air chaud des latitudes tropicales qui s’élevant au dessus de ce dernier, produit des précipitations. Il crée une autre zone humide (en plus de la convergence intertropicale) à des latitudes tempérées.
  • Le front polaire marque la limite vers le Sud de l’air polaire qui présente de nombreuses boucles ou indentations. Ces indentations qui circulent d’Ouest en Est sont les cyclones ou dépressions tempérés.
  • Les hautes latitudes sont généralement caractérisées par la médiocrité des précipitations, parce qu’un air froid n’emmagasine que peu d’humidité.
  • L’air tropical est séparé de l’air polaire par le front polaire.

FRONT D’URBANISATION

  • Zone de contact entre les extensions périphériques de l’agglomération et l’espace rural.

FRONTIÈRE

  • Le même mot traduit deux mots anglais qui ont deux sens différents :
    • Celui de “border” qui signifie la limite d’un Etat (sens commun de frontière en français).
    • Celui de “frontier” qui désigne plutôt un front pionnier, c’est à dire la limite entre ce qui est connu, occupé et ce qui reste à conquérir. Si la Frontière disparaît officiellement en 1890, les Américains emploient encore le mot pour désigner une limite à repousser : la conquête de l’espace, la lutte contre les pauvreté ou la protection de l’environnement ont parfois été qualifiées de « nouvelles frontières ».

 G de Gatt à Guirlande

GATT

  • Remplacé par l’OMC.

G7

  • Groupe des pays les plus riches du monde en 1974 : USA, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Canada, Italie.

G8

  • Le G7 devient le G8 à Denver en 1997 par l’association de la Russie aux 7 puissances du G7.

GAUCHISSEMENT

  • Déformation en masse d’un ensemble de terrains.

GENTRYFICATION

  • Peuplement par une population plus aisée d’un quartier de la ville (le Mews à Londres, le Marais à Paris, Harlem à New-York).

GÉOGRAPHIE DES TEMPÉRATURES

  • La distribution des températures à la surface de la terre obéit à un ensemble complexe de facteurs :
        a) le bilan radiatif du lieu (constante solaire),
        b) les échanges thermiques à la surface de la terre,
        c) la disposition des océans et des continents.
    Les uns et les autres s’échauffant et se refroidissant à des vitesses différentes ; la mer se réchauffe et se refroidit plus longuement, elle régule ainsi les températures. L’influence des reliefs est tout aussi importante : l’altitude entraîne un refroidissement ( en moyenne 0.6°C tous les 100 mètres).

GHETTO

  • Espace clos dans lequel étaient confinés les Juifs dans les villes d’Europe centrale et orientale (du nom d’une île de Venise où les juifs étaient assignés à résidence). Par extension, quartier de ville où se rassemblent des personnes de même ethnie, par agrégation ou par ségrégation. Dans les uns, on est contraint de vivre par la loi ; dans les autres, on choisit où l’on accepte de vivre, par nécessité ou par recherche de solidarité et d’appuis.
  • Les « chinatowns » relèvent des ghettos mais avec plus d’ouverture et moins d’hostilité que les ghettos noirs.
  • Mentalité de ghetto : comportement grégaire d’assiégé, lié à des origines ethniques ou parfois sociales, qui sépare du reste de la population dans un groupe localisé. Au sens figuré, on parle de ghetto culturel ou de ghetto économique pour qualifier des situations d’isolement ; d’autarcie plus ou moins volontaire.

GIVRE

  • Couche de cristaux de glace déposés par un brouillard en état de surfusion à une température inférieure à 0°C.

GLOBALISATION

  • Mise en place de stratégies économiques à l’échelle mondiale.

GRADIENT ADIABATIQUE

  • Il mesure la variation de la température de l’air due aux variations de pression, sans qu’il y ait d’échanges thermiques avec le milieu ambiant. en s’élevant, l’air se détend, (sa pression diminue) et il se refroidit ; en descendant, il se comprime et se réchauffe.

GRADIENT BAROMÉTRIQUE

  • Différence de pression exprimée en millibars, mesurée par une ligne perpendiculaire aux isobares entre deux points distants de 111 km (1° du méridien à l’Equateur).

GRADIENT THERMIQUE

  • Taux de variation d’une quantité par rapport à une distance. C’est un air immobile qui mesure la variation de la température selon l’altitude. Il est exprimé en degrés centigrade pour 100 mètres, la moyenne est de 0.55°C/100 m.
    Un air humide à fort gradient thermique est instable. L’air chaud a tendance à s’élever, c’est le phénomène de la convection thermique qui se traduit par l’ascendance de l’air.

GRAND BOND EN AVANT 1958-1961

  • Période de politisation intense (domaines militaires et culturel) et de volontarisme économique en Chine qui fut un terrible échec.

GRAPPE

  • Selon l’image viticole, forme que prend l’urbanisation dans certains amas comme une partie du Languedoc ou de la vallée du Rhin. La grappe implique des agglomérations distinctes mais proches et des différences de taille point trop accusées entre les « grains ». Elle devient guirlande quand l’ensemble urbanisé a une forme allongée.

GRÊLE

  • Billes et morceaux de glace de formes irrégulières de 5 à 50 mm de diamètres. Les plus gros grêlons pèsent plus de 200 grammes.

GRÉSIL

  • Grains d’eau gelée, translucides, d’environ 2 à 5 mm de diamètre.

GUIRLANDE

  • Série d’arcs ou de festons, s’emploie pour les successions d’arcs montagneux volcaniques autour du Pacifique ou pour certaines formes d’urbanisation. Voir aussi Grappe.

 H de Habitat sous intégré à Humidité absolue

HABITAT SOUS INTÉGRÉ

  • Forme d’habitat très présent dans les pays en voie de développement. Concept plus grand que celui de bidonvilles, terme réservé aux constructions en matériaux de récupération. Peut être habitat dans des immeubles dégradés, dans des espaces non dédiés à l’habitat (toits de bâtiments ou cimetières au Caire par exemple). Dévolu aux populations pauvres ou moyennes.

HABITAT SPONTANÉ

  • Habitat sans planification, ni réglementation, caractéristique des villes des pays en voie de développement.

HACIENDA

  • Se dit aussi estancia ou fazenda au Brésil.
    C’est une latifundia, créée par la colonisation et tournée vers les cultures d’exportation. Supprimées au Mexique en 1915 par le président Carranza sous la pression de Zapata. Voir aussi Ejidos.

HALOPHILE

  • Qui aime ou supporte le sel, s’emploie pour des formes végétales dites aussi halines.

HARIJANS

  • Autre nom des Intouchables (impurs) en Inde. Donné par Gandhi.

HARMATTAN

  • L’harmattan est l’alizé continental du Sahara méridional.

HAUTE CROISSANCE

  • Période de développement majeur du Japon de 1955 à 1973, basée sur une planification rigoureuse, et des secteurs industriels porteurs. Production de masse dans les industries de base (sidérurgie, industrie pétrolière, chantiers navals) puis des biens de consommation.

HAUTES PRESSIONS SUBTROPICALES

  • Par leur mouvement perpétuellement descendant, les hautes pressions subtropicales bloquent toute précipitation ce qui fait que la zone la plus sèche est située à proximité des tropiques où elles stagnent toute l’année.

HAVRE

  • Echancrure de la côte assurant un abri au bateau (« Hafen » en allemand).
    Au figuré : lieu de repos quelque peu protégé.

HÉLIOTROPISME

  • Attrait des populations pour les régions ensoleillées.

HERBU

  • Etendue d’une végétation halophile dans un marais littoral notamment la spartine. N’est pas souvent recouvert par la marée. Se dit en néerlandais « schorre ».

HIÉRARCHIE URBAINE

  • Ensemble de villes classées par taille.

HIGH SCHOOL

  • Etablissement d’enseignement secondaire aux USA pour les jeunes de 12 à 17 ans.

HONDO

  • Ancien nom de Honshu.

HORST

  • Mot allemand.
    Voir Bloc.

HUB

  • Lieu de transit pour le trafic intérieur et lieu de liaison entre trafic mondial et international. Voir aussi Pivot.

HUMIDITÉ ABSOLUE

  • Quantité de vapeur d’eau (exprimée en grammes) contenue dans un mètre cube d’air.
    • 1% de l’eau du globe est gazeuse sous la forme de vapeur d’eau. Selon la température, plus l’air est chaud, plus il contient d’eau.
      Elle a un rôle important dans l’humidité. Au delà d’une quantité maximale, on a saturation.

 I de IDE à Isthme

I.D.E.

  • Investissements directs à l’étranger. Prise de propriété supérieure à 20 % du capital dans une société située à l’étranger.

IDH

  • Indicateur de développement humain. Cet indice combine l’espérance de vie, la part des adultes alphabétisés et le PIB par habitant.

IMAGE SATELLITAIRE

  • Document obtenu à partir de données enregistrées à la verticale d’un lieu par des instruments dans un satellite et traitées par des ordinateurs qui transforment les valeurs reçues en couleurs qui peuvent être vraies ou fausses. Dans les deux cas, c’est un choix afin de mettre en évidence certains phénomènes (urbanisation, type de végétation, etc.).
    Ce n’est pas une photographie prise à haute altitude !

IMMIGRATION

  • On estime qu’en 1992, 100 millions de personnes vivaient à l’extérieur de leur pays d’origine dont 20 millions de réfugiés.

INDENTATIONS

  • Boucles du front polaire qui marque sa limite et sont les cyclones ou dépressions tempérés.
    Voir aussi front polaire.

INDICE SYNTHÉTIQUE DE FÉCONDITÉ

  • Nombre d’enfants qu’aurait une femme au cours de sa vie féconde, si elle se comportait conformément à la fécondité par âge observée au cours d’une année donnée : on additionne le nombre moyen de naissances par femme dans les divers groupes d’âge fécond successif.
    Il ne s’agit en rien d’une mesure de la fécondité biologique mais de la fécondité des familles ou plus largement, de la fécondité globale de la société.
    En dessous de 2.1, il ne permet pas d’assurer le renouvellement des générations. Voici quelques moyennes observées en 2000 :
Monde Italie Allemagne Europe du Nord Rwanda
3,5 1,3 1,4 1,8 8,3

INDUSTRIALO-PORTUAIRE ( ZONES)

  • Désigne des zones d’activité industrielle ou d’entrepôts installées à proximité des quais.

INDUSTRIES DE POINTE

  • Industrie fondée sur l’innovation et l’invention, faisant appel aux savoirs et aux techniques les plus récentes. On parle aussi d’industrie de haute technologie ou high tech.

INFRASTRUCTURES

  • Ensemble des équipements publics (transports, voirie, adduction d’eau, égouts).

INTÉGRATION

  • Processus par lequel des étrangers s’insèrent dans la société d’accueil en adoptant ses règles, mais sans perdre leur identité culturelle.
  • D’un point de vue économique, se dit des économies participant à l’économie mondialisée (voir aussi Mondialisation).

INSEE

  • Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques.

INTERFACE

  • Zone de contact entre deux milieux, deux systèmes, permettant des échanges entre eux.

INTERFLUVE

  • Relief qui sépare deux bassins versants.
    Crête d’interfluve : ligne de partage des eaux. Ce relief et cette crête peuvent être très peu perceptibles en pays de plaine. Un même versant est commun à un interfluve et à une vallée. Les collines sont en général des interfluves du moins tant qu’elles ne sont pas des buttes, les serres le sont toujours.

INTRANT

  • Tout ce qui est nécessaire à la production agricole : semences, engrais, pesticides, et machines.

ISOBARE

  • Les lignes qui rejoignent les points qui connaissent une égale pression sont des isobares. Plus les isobares sont rapprochés plus le vent est violent.

ISOCHORE

  • La transformation d’un système (qui peut être solide, liquide, gazeux,...) est dite isochore si le volume du système ne change pas au cours de cette transformation.

ISOTHERME

  • Lignes qui rejoignent entre elles des points d’égale température à un moment donné ou pour une durée donnée.
    • Sur les cartes à grande échelle, on parle d’« isotherme vrai », d’après des températures réellement observées.
    • Sur les cartes à petite échelle, (1/ 1 000 000 et plus), on trace les isothermes des températures ramenées au niveau de la mer.

ISOHYÈTE

  • Lignes rejoignant les lieux enregistrant une égale pluviosité.

ISTHME

  • Un isthme est une étroite bande de terre entre deux mers, qui relie deux grande étendues de terre.

 J de Japon de l’endroit à Joint venture

JAPON DE L’ENDROIT

  • Façade Pacifique , hivers secs et ensoleillés, vents du Sud-est en été, fortes chaleurs, énormes pluies tropicales en été.

JAPON DE L’ENVERS

  • Côtes du Nord-Ouest , balayées en hiver par vents glacials, chutes de neige abondantes.

JET STREAM

  • Dans la tropopause, les courants jets ou jet streams sont des vents circulant à grande vitesse de 150 à 400 km/ h mais dans une atmosphère raréfiée. Pour chaque hémisphère, il peut se produire un dédoublement du courant jet avec un courant jet subtropical ou un courant jet polaire. Le courant jet laisse sur sa droite les hautes pressions, sur sa gauche, les basses pressions. En circulation lente, le courant jet devient sinueux d’où la création de cellules cycloniques et anticycloniques.

JOINT VENTURE

  • Associations d’entreprises, dont l’une est étrangère, pour la réalisation d’un projet de recherche ou de production conjoint.

 K de Kabuto cho à Knowledge belt

KABUTO CHO

  • Bourse de Tokyo. La 2e du monde.

KARST

  • (mot slovène)
    Ensemble de formes de relief liées aux aspects particuliers du travail des eaux dans une masse de terrains calcaires, c’est à dire perméables, solubles et fissurés : réseaux souterrains, galeries, gouffres, avens. Les processus d’érosion combinent la dissolution notamment par infiltration, l’excavation par les eaux courantes, les effondrements, éboulements.
    Formes particulières : siphons, lacs souterrains, stalactites et stalagmites
  • En zone tropicale, dissolution intense, apparaissent sous forme de séries de buttes résiduelles de plus ou moins d’ampleur : Yunnan, Guiling ou le karst est dit « en tourelles », d’autres ennoyés par la mer et devenus abris avec grottes : baie d’Along.

KEIDANREN

  • Très puissant syndicat des patrons japonais qui influe sur la politique (voir aussi Zaikai).

KEIRETSU

  • Conglomérats d’entreprises (très grosses sociétés industrielles, commerciales et financières) japonaises solidaires, reposant sur des participations croisées.
    Quelques entreprises y jouent un rôle central : la banque commerciale du groupe, la maison de commerce ou sogo shosha et une firme industrielle.
    Grande importance de la recherche, grande diversité des activités.

KOLKHOZE

  • Exploitation collective agricole.

KONZERN

  • Groupe de sociétés conçu dans une perspective plus industrielle que financière.

KNOWLEDGE BELT

  • Universités du MIT, d’Harvard et quelques 66 autres unités d’enseignement et de recherches de la région de Boston.
    Ceinture universitaire sur laquelle repose le rôle économique, culturel et décisionnel de la mégalopolis nord américaine.

 L de Lapiés à Littoralisation

LAPIÉS

  • Ciselures produites à la surface de plates formes calcaires par l’érosion sub aérienne : dissolution et ruissellement exploitant fissures et dioclases.
    Elles donnent des champs pétrés parfois spectaculaires comme dans les Grandes Causses, le Vercors, le Jura.

LATIFUNDIO

  • Très grandes exploitations sur américaines. Exemple : les 100 familles de la pampa Argentine. Voir aussi estancia, fazenda et hacienda.

LITHOSPHÈRE

  • La lithosphère est constituée de l’écorce terrestre et d’une partie du manteau, épaisse de 50 à 100 km et rigide, continents granitiques et bassins sédimentaires .
    Elle est fragmentée en plusieurs plaques, séparées par de grandes discontinuités le long desquelles se produisent séismes et volcanisme.

LITTORAL

  • Le littoral est la ligne de contact entre la terre et la mer, c’est l’interface.

LITTORALISATION

  • Concentration des activités et du peuplement sur les littoraux.

 M de Macrocéphalie urbaine à Multimédia

MACROCEPHALIE URBAINE

  • Taille démesurée d’une ville par rapport aux autres. Typique des pays en voie de développement (PVD).
    En Europe, Paris est un bon exemple.
    Voir aussi Bicéphalie.

MALADIE VECTORIELLE

  • Qui nécessite l’intervention d’un insecte vecteur non seulement pour la transmission mais aussi pour la maturation du parasite (paludisme par exemple) ou du virus (fièvre jaune par exemple). Ce type de maladie est typiquement tropicale.

MAL DÉVELOPPEMENT

  • Situation de certains pays où la croissance ne s’est pas accompagnée du développement social et où la richesse d’une minorité côtoie la misère du plus grand nombre.

MALL

  • Ensemble commercial luxueux de grands magasins reliés entre eux par des galeries commerçantes couvertes (USA).

MALNUTRITION

  • Alimentation mal équilibrée (carences).

MALTHUSIANISME

  • Doctrine de Malthus ( 1766-1834), préconisant une réduction des naissances.
    Aujourd’hui, le terme désigne aussi les théories qui prétendent que la croissance démographique est un obstacle majeur au développement.

MANUFACTURING BELT

  • Région industrielle du Nord Est des USA.

MAQUILADORA

  • Entreprises américaines, européennes ou japonaises installées au Mexique, à la frontière des USA, bénéficiant de larges facilités douanières et fiscales. Elles importent des USA des produits bruts, y exportent ensuite les produits finis et tirent profit de la main d’œuvre mexicaine.

MARCHÉ COMMUN

  • Union douanière caractérisée par la libre circulation des hommes et des capitaux, des services et des monnaies et par la mise en œuvre de politiques communes.

MASSE D’AIR

  • Dans la basse troposphère, Une masse d’air est une cellule d’air homogène, se distinguant des voisines par des caractéristiques de température, d’humidité et de mouvement. Avant de se mettre en mouvement, une masse d’air stagne au dessus d’une région donné, ce qui lui permet d’acquérir ses caractères majeurs, par exemple une masse d’air formée sur le Groenland sera froide et sèche.
  • Elles se déplacent et exportent les conditions climatiques d’une région vers l’autre. Une masse d’air est séparée de ses voisines par une surface de discontinuité appelée front.
    • Elles peuvent être équatoriales, tropicales, polaires considérées à l’échelle zonale comme relativement permanentes.
    • Elles peuvent être météorologiques, dont le mouvement et le cycle de vie donnent toute la richesse et la diversité des situations climatiques, surtout en zone tempérée. Ces dernières ne conservent qu’un certain temps leurs caractéristiques en changeant de latitude ou en passant de l’océan au continent, ou inversement.

MÉDINE

  • Ville arabe naguère plus ou moins fermée et organisée autour de la mosquée, avec ruelles, impasses, maisons aveugles sur la rue, ouvertes sur des cours intérieures et dotées de lieux publics : souks, hammams.
    Accessible par des portes, elles forment maintenant le quartier central des vieilles villes du monde islamique. Elle est distincte de la casbah (citadelle).

MÉGALOPOLE

  • Très, très grande ville.
    Concept créé par Jean Gottmann à propos de la conurbation de la côte est des USA.
    S’applique à deux autres ensembles urbains qui se distinguent par leur taille et leur continuité : la dorsale européenne et le Japon. Elles groupent plusieurs dizaines de millions d’habitants sur un millier de kilomètres de longueur ou plus.
  • Ce sont des ensembles géographiques particuliers marquant une exceptionnelle concentration de puissance, de capitaux et de pouvoirs.
  • Ce sont en même temps des réalisations humaines de première grandeur. L’urbanisation n’y est pas toujours continue, il existe des espaces verts, des espaces de réserve, des poches de pauvreté, des ruines.
  • Le terme est indûment employé pour des espaces urbains notables mais isolés.

MÉGAPOLE

  • Grande ville, s’emploie de façon assez peu codifiée. On parle de plus en plus de réseau de grandes villes où le sort du monde se décide.
    Il n’y a pas de seuil minimal, mais on constate un nombre de plusieurs millions d’habitants.

MERCOSUR

  • Marché commun du Sud de l’Amérique : Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay, Chili et Bolivie.

MERZLOTA

  • Sol gelé en profondeur de façon permanent, il ne dégèle l’été qu’en surface, synonyme de pergélisol.

MÉSOSPHÈRE

  • Espace entre terre et cosmos, au delà de 50 km d’altitude.

MÉTROPOLE

  • Ville ayant des fonctions de commandement.

MIGRATION

  • Déplacement durable d’individus qui s’effectue sur une distance importante et aboutit à leur installation. On distingue les migrations internes à l’intérieur d’un territoire et les externes.

MIGRATIONS PENDULAIRES

  • Déplacements quotidiens des citadins de leur domicile vers leur lieu de travail, le plus souvent de la banlieue vers les centres villes (voir aussi Navetteurs).

MILLE MARINS

  • 1 mille = 1852 mètres.

MINIFUNDIO

  • Petite propriété ou petite exploitation, en générale inférieure à un hectare, tournée vers une agriculture de subsistance.

MIT

  • Massachusetts Institute of technology, fondé en 1861, grande école et institut de recherche.
    Compte environ 10 000 étudiants qui bénéficient d’un encadrement impressionnant et exceptionnel : 1000 enseignants dont 12 prix Nobel (30 depuis le début du siècle) et 3000 chercheurs. C’est aussi un incubateur d’entreprises innovantes dont nombre d’étudiants et d’enseignants créent des entreprises. Voir aussi Knowledge belt.

MITAGE

  • Eparpillement de constructions dans la campagne et notamment à proximité des agglomérations. Evoque des trous aléatoires. Forme de péri urbanisation défectueuse. Consommatrice d’espace et dégradation d’un tissu « de qualité » agricole ou naturel.

MITI

  • Ministère de l’industrie et du commerce extérieur japonais

MITTELEUROPA

  • Région qui s’étend depuis le Danemark et la Pologne jusqu’à la Slovénie et dont l’Allemagne constitue la puissance influente (plus large qu’Europe médiane).

MODÈLE

  • Représentation formée et épurée du réel ou d’un système de relations.
    Image de la réalité, le modèle est un « construit » qui passe par la simplification, l’abstraction. Peut être aussi ce que l’on copie.

MONDIALISATION

  • Le fait que de nombreux phénomènes économiques, sociaux, culturels, touchent désormais la terre entière.

MONOCULTURE SPÉCULATIVE

  • Spécialisation d’une culture dans un seul produit destiné à l’exportation.

MONOPSONE

  • Situation où il y a un seul acheteur (lavande en France), espaces et lieux tout aussi dominé qu’avec un monopole. Fréquent dans les pays en voie de développement (Cuba et le sucre).

MONT

  • Relief isolé ou sommet d’un massif montagneux.

MONTAGNE

  • La montagne est une masse de relief qui se définit par le volume, l’altitude et la dénivellation. La notion de montagne est relative mais suppose, à toutes les échelles, des dénivellations importantes par rapport au relief environnant.
    En Champagne, on parle de « la montagne de Reims » qui domine le vignoble à moins de 100 mètres. En revanche, dans les grandes montagnes, les dénivellations peuvent atteindre plusieurs milliers de mètres sur de courtes distances : Chamonix est à 1000 mètres, immédiatement au pied du Mont Blanc. Les Andes et l’Himalaya atteignent des altitudes beaucoup plus élevées avec des dénivellations beaucoup plus fortes.
    Dans toutes les grandes montagnes, on trouve outre de hautes altitudes, de très grands versants, des vallées profondes et des formes hardies qui traduisent un soulèvement récent que l’érosion n’a pas eu le temps de réduire.
  • Quelle que soit leur échelle, les montagnes se définissent par la pente qui, dans presque toutes les civilisations, est un obstacle pénible pour les hommes et coûteux à vaincre.

MORAINE

  • Bourrelet de débris en bordure ou en front de glacier , provenant de chute de blocs sur la glace et du travail d’arrachage exercé par la glace et les eaux sous-glaciaires.
    On distingue les moraines latérales, frontales, de fond (sous le glacier), de surface (dessus). Laissées sur place à la fonte des glaces, les moraines forment des entassements qui contribuent aux difficultés d’organisation de l’ écoulement et par exemple, retiennent des lacs et des étangs.

MORNE

  • Relief résiduel en saillie sur un pédiment rocheux. Correspond à l’ « inselberg » allemand (île montagne), ou « morro » antillais (museau).

MORROS

  • Vigoureux reliefs tropicaux qui se dressent au milieu de forêts humides.
    Exemple : Pain de Sucre.

MOUSSON

  • Provient de l’arabe « mausim », saison.
    L’alizé austral peut pénétrer profondément dans l’hémisphère opposé. Au passage de l’Equateur, il change de direction (déviation de Coriolis). C’est ce phénomène qui détermine la mousson pluvieuse.
    La mousson pluvieuse ou mousson d’été s’explique par la présence de basses pressions d’origine thermique régnant sur une région continentale surchauffée. La région continentale joue le rôle d’un aspirateur d’où le passage de l’alizé à l’Equateur, le flux alizé devenant un flux de mousson. A l’origine, le terme était réservé aux vents de Sud-Ouest soufflant en été dans l’Océan Indien. Il s’applique aussi au flux d’Ouest à Sud-Ouest qui frappe l’Afrique occidentale pendant la saison des pluies.
  • Prenant des libertés, l’usage définit comme mousson tout vent prolongeant l’alizé de l’hémisphère en hiver vers l’hémisphère en été. En ce sens étendu, il existe des moussons en Afrique occidentale, en Australie, à Madagascar voir en Amazonie.
  • En Inde, on tend à assimiler la mousson et les pluies de mousson ; le mot indique le changement de saison, l’arrivée de la mousson pluvieuse.

MULTIMÉDIA

  • Traitement numérisé de toute information (texte, image, son) qui permet sa transmission par réseau (Internet), sa réception et son stockage.

P.-S.

  • Pour consulter les définitions de N à Z, veuillez lire cet article.
  • Texte d’introduction venant en partie de Wikipédia.
  • Merci à Emmanuel Noussis, de l’académie de Strasbourg, pour une bonne partie des définitions.